L’Eau ViVe N° 470 |
Paroisses Catholiques de Saint Paul-Lez-Durance, Jouques, Peyrolles-en-Provence,
Meyrargues, Le Puy-Sainte-Réparade, Saint-Canadet et Saint-Estève-Janson
- Dimanche 15 janvier 2012 - - 2ème dimanche du Temps Ordinaire - Journée Mondiale du Migrant et du réfugié |
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TEMOIGNAGNE DE FOI D’UN MIGRANT AFRICAIN
Nous sommes de nombreux chrétiens africains vivant en France depuis plusieurs années. Nous venons de plusieurs pays d’Afrique, parfois très différents mais nous avons en commun d’être des chrétiens en migration. Dans notre pays d’accueil qui est la France, nos expériences de la migration ont été parfois difficiles et notre foi fut souvent interpellée par la différence de culture et de vie. Entre la recherche de stabilité sociale et d’épanouissement personnel, nous avons tous eu à nous interroger sur notre foi et sur ce que l’expérience de la migration nous a apportés ou a changé dans nos vies de croyants.
Alors que la pratique de la foi en Afrique est une question communautaire, il se fait qu’en France la foi est une affaire privé et personnelle. Les célébrations sont moins animées et la présence de jeunes est moindre. Le chrétien africain se trouve alors désorienté et en perte de repère au point de s’interroger : mais où est la communauté solidaire ? Pourquoi, après la messe, tout le monde rentre chez soi sans s’attarder sur le parvis de l’église ? Et qu’en est-il des réunions des différentes congrégations et mouvements laïcs ou de jeunes qui jalonnent la semaine en Afrique ? Et pourquoi ne puis-je pas parler ouvertement de ma foi et de l’Évangile avec mes collègues de faculté ou de travail ?
Autant de questions qui se bousculent dans la tête du migrant africain à son arrivée en France. Mais il faut du temps pour mieux comprendre cette différence de culture et de pratique religieuse. Certes une seule foi, un seul Seigneur et un seul et même Esprit ; mais des expériences de vie chrétienne différentes. L’expérience de la migration nous a permis de mieux comprendre cette parole de Paul : un seul corps mais des membres différents, chacun ayant sa propre expression. Et il en faut des notes différentes pour faire une symphonie !
La migration nous a permis de comprendre que le chrétien est en marche et qu’il lui faut faire plusieurs rencontres pour évoluer, changer son regard et grandir dans sa foi et dans sa vie personnelle. Il en faut des rencontres pour accepter sa nouvelle communauté et pour s’y engager et y apporter sa propre richesse et témoigner par sa vie. Au fil des rencontres, le migrant se laisse apprivoiser doucement jusqu’à rentrer dans un vrai échange fraternel avec les autres. La migration nous a permis de découvrir que nous croyons au Christ, non pas parce que nos parents et notre communauté nous ont fait baptiser, mais parce que la foi est bien au contraire un choix libre et un engagement personnel. L’acte de foi est bien une relation personnelle au Christ.
La migration nous permet aussi de mieux comprendre nos frères en difficulté et de découvrir un autre visage de l’Église. Ce sont toutes nos diversités qui traduisent la catholicité de l’Église. Plutôt que nous enfermer sur nous-mêmes ou sur notre communauté africaine, nous nous ouvrons à la grande famille de l’Église et participons à son témoignage au cœur de la société.
La migration nous a aussi appris que la foi est un combat de tous les jours. Malgré les difficultés liées à la migration (problèmes de papiers, défense des droits, problèmes matériels et sociaux, problèmes de logement, etc.), nous devons persévérer dans notre foi et faire confiance au Christ. Lutter pour choisir la vie
de foi sans se laisser tenter par la facilité et l’argent trop facile. La nouvelle évangélisation est avant tout pour nous de porter témoignage de tout ce que le Seigneur a fait pour nous. Migrant, je ne suis pas un chrétien à part dans l’Église de France, je suis un membre à part entière de cette Église au sein de laquelle je continue de partager avec les autres croyants ma vie de foi, mais aussi la joie et le bonheur que j’éprouve à témoigner de l’espérance qui habite en moi aujourd’hui en terre de migration.
Marcus AGBEKODO
Aumônier Nationale des Communautés Catholiques Africaines
QUELQUES INFORMATIONS
M.C.R (Mouvement Chrétien des Retraités) : Réunion, mardi 17 janvier, à 14 h 30, à Meyrargues (au prieuré des sœurs)
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Soirée Œcuménique de prière : Vendredi 20 janvier, à 20 h, à l'église de Pertuis, pour les chrétiens des paroisses de Pertuis et de notre Unité Pastorale "UPAVD"
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Catéchèse le Puy Ste Réparade et Meyrargues : Temps Fort, samedi 21 janvier, de 14 h à 16 h 30, à la maison paroissiale du Puy Ste R.
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A noter dès à présent :
Vendredi 27 janvier, de 20 h 30 à 22 h, à la salle paroissiale de Peyrolles : 2ème Soirée de réflexion sur le thème « Le Concile de vatican II », elle sera animée par le Père Jean-Marie Brauns.
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Journée Inter-paroissiale : Dimanche 29 janvier, Célébration de l’Eucharistie à 10 h 30, à l’église du Puy Sainte R., Repas partagé et après midi à la salle du Mille Club
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Préparation au Baptême des tout-Petits : Prochaine réunion Samedi 18 février 2012, à 17 h, à la salle paroissiale de Peyolles
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Cette semaine dans nos paroisses
| Messes |
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| Baptême |
Vendredi 13 janvier, à 17 h 30, à Saint Paul lez Durance
Samedi 14 janvier, à 18 h, à Meyrargues
Dimanche 15 janvier : 2ème Dimanche du Temps Ordinaire Journée Mondiale du Migrant et du Réfugié
9 h 30 au Puy Ste Réparade, pour Hélianthe OUSTRIC (d) pour Achille GALLI (d)
Mardi 17 janvier, à 8 h 30, à Peyrolles
Mercredi 18 janvier : Début de la semaine de prière pour l’Unité des Chrétiens. à 14 h 50, à la Cascade à Peyrolles
Jeudi 19 janvier, à 18 h 30, à Meyrargues,
Vendredi 20 janvier, à 17 h 30, à Saint Paul lez Durance
Samedi 21 janvier, à 18 h, à Peyrolles, pour Evelyne CAVALLERA (d)
Dimanche 22 janvier : 3ème Dimanche du Temps Ordinaire
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| Mariage | ||
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| Temps de Prière | ||
| Lundi 16 janvier, 14 h 30, Maison Paroissiale du Puy Ste R. 17 h, à Peyrolles
Jeudi 19 janvier, 17 h 30, à Meyrargues |