Dimanche 9 octobre 2011 | |
28ème Dimanche du Temps Ordinaire |
La charité comme tâche de l'Eglise
19. L’Esprit est aussi la force qui transforme le cœur de la Communauté ecclésiale, afin qu’elle soit, dans le monde, témoin de l’amour du Père, qui veut faire de l’humanité, dans son Fils, une unique famille. Toute l’activité de l’Église est l’expression d’un amour qui cherche le bien intégral de l’homme: elle cherche son évangélisation par la Parole et par les Sacrements, entreprise bien souvent héroïque dans ses réalisations historiques; et elle cherche sa promotion dans les différents domaines de la vie et de l’activité humaines. L’amour est donc le service que l’Église réalise pour aller constamment au-devant des souffrances et des besoins, même matériels, des hommes. C’est sur cet aspect, sur ce service de la charité, que je désire m’arrêter dans cette deuxième partie de l’Encyclique.
20. L’amour du prochain, enraciné dans l’amour de Dieu, est avant tout une tâche pour chaque fidèle, mais il est aussi une tâche pour la communauté ecclésiale entière, et cela à tous les niveaux: de la communauté locale à l’Église particulière jusqu’à l’Église universelle dans son ensemble. L’Église aussi, en tant que communauté, doit pratiquer l’amour. En conséquence, l’amour a aussi besoin d’organisation comme présupposé pour un service communautaire ordonné. La conscience de cette tâche a eu un caractère constitutif dans l’Église depuis ses origines: «Tous ceux qui étaient devenus croyants vivaient ensemble, et ils mettaient tout en commun; ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, pour en partager le prix entre tous selon les besoins de chacun» (Ac 2, 44-45). Luc nous raconte cela en relation avec une sorte de définition de l’Église, dont il énumère quelques éléments constitutifs, parmi lesquels l’adhésion à «l’enseignement des Apôtres», à «la communion» (koinonía), à «la fraction du pain» et à «la prière» (cf. Ac 2, 42). L’élément de la «communion» (koinonía), ici initialement non spécifié, est concrétisé dans les versets qui viennent d’être cités plus haut: cette communion consiste précisément dans le fait que les croyants ont tout en commun et qu’entre eux la différence entre riches et pauvres n’existe plus (cf. aussi Ac 4, 32-37). Cette forme radicale de communion matérielle, à vrai dire, n’a pas pu être maintenue avec la croissance de l’Église. Le noyau essentiel a cependant subsisté: à l’intérieur de la communauté des croyants il ne doit pas exister une forme de pauvreté telle que soient refusés à certains les biens nécessaires à une vie digne.
Benoit XVI
Encyclique Dieu est amour (n°19 et 20)
QUELQUES INFORMATIONS
Aumônerie : |
Attention la messe du dimanche 9 octobre, à 11 h, au Puy Ste Réparade sera célébrée à l’église et non à la Chapelle Ste Réparade. |
Groupe Œcuménique : (Actualités Œcuméniques - Prière préparée par l’église protestante), lundi 10 octobre 2011, à 20 h 30, au prieuré des sœurs de Meyrargues. |
Notons déjà : à la salle des fêtes de Meyrargues, Journée paroissiale avec l’accueil des nouveaux arrivants. |
Cette semaine dans nos paroisses…
Messes |
| Baptême | ||
Vendredi 7 octobre, à 17 h 30, à Saint Paul lez Durance |
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Temps de Prière
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| Vendredi 7 octobre, à Meyrargues 19 h 30, Prière pour les Vocations 20 h 00, Lectio Divina Lundi 10 octobre, à 18 h, à Peyrolles à 19 h, à Jouques Jeudi 13 octobre, 17 h 30, à Meyrargues |