Frères et sœurs, bientôt nous allons célébrer dans l’allégresse la fête de Noël.
Que retenir de cette fête ? C’est l’incarnation de l'amour de Dieu pour l’humanité. C’est le moment où Dieu choisit de se faire homme, de venir parmi nous sous la forme fragile d'un nouveau-né. Cette fête nous rappelle que Dieu, dans son amour infini, ne reste pas distant, mais se rapproche de l’humanité, de manière concrète et visible. (Jean 1,14) résume bien cela, il nous montre que Dieu n’est pas resté éloigné et abstrait, mais qu'il s’est fait connaître par Jésus-Christ, pleinement homme et pleinement Dieu.
Les Pères de l'Église, dans leurs commentaires, soulignent que l’Incarnation est un acte d’amour, de réconciliation et de révélation. Irénée de Lyon (Contre les hérésies, livre 3, chapitre 18), disait que le Christ, en prenant un corps humain, a restauré l’humanité tout entière. Selon lui, si Jésus n'était pas pleinement homme, il n’aurait pas pu sauver l’homme. Pour lui, l'Incarnation est un acte de réconciliation entre Dieu et l’humanité, un renouvellement du lien brisé par le péché. Oui par la présence du Christ au milieu de nous, la gloire de Dieu se fait visible, et nous avons accès à la grâce et à la vérité divines qui nous transforment et nous rapprochent de Dieu.
Le Christ est venu vivre parmi les hommes, non pas en roi mais en pauvre, dans une étable, entouré de simplicité et de vulnérabilité. Ce geste divin est un acte d'humilité absolue, un acte de solidarité avec l’humanité.
Que la célébration de Noël cette année ne soit pas seulement une fête de fin d’année mais aussi, un appel à recevoir la présence divine et à la laisser transformer nos vies. Jésus est né pour que nous vivions dans la paix et dans l’amour, aujourd’hui et tous les jours de notre existence.
Célébrer Noël en famille est une grâce. Dieu veut se sentir en famille au milieu de nous et habiter dans le cœur de chacun et chacune, non comme un étranger, mais comme un ami intime.
Réservons lui bon accueil et bonne fête de Noël !