« Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu » (Mt 5, 8)
Face aux violences, crimes, guerres et atrocités dans le monde, le chrétien vivant dans le monde en marche vers le Royaume de Dieu, est invité à garder la tête sur les épaules. L’actualité de ces derniers jours nous stimule à réfléchir sur le sens du bonheur que Jésus nous promet dans les béatitudes. Le vrai bonheur est-il encore possible dans ce climat de guerre entre les hommes ? La recherche du bonheur est commune à toutes les personnes, de tous les temps, et de tous les âges. Dieu a déposé dans le cœur de chaque homme et de chaque femme un désir irrépressible de bonheur, de plénitude.
Ce bonheur réside dans l’effort quotidien de l’homme à se conformer à la volonté de son créateur. En effet, comme pour le Pape François, les béatitudes sont le portrait de Jésus, son mode de vie ; elles sont le chemin du vrai bonheur, que nous pouvons parcourir, nous aussi, avec la grâce que Jésus nous accorde.
Le mois de novembre est le temps favorable où tout homme de bonne volonté est invité à redécouvrir la bonté de Dieu qui appelle l’homme au bonheur à travers la vie de sainteté. Cette vie de sainteté nous conduit progressivement au vrai bonheur qui exige que l’homme puisse sacrifier le bonheur terrestre et cette idée à elle seule suffit pour en détourner la plupart des chrétiens.
Pendant une leçon de catéchèse, un enfant se souvenant confusément de ce qu’il a reçu des parents défini les saints comme les amis de Dieu par qui la lumière pénètre dans l’église. Oui il a tout dit, être saint c’est être lumière pour notre société. Cela exige la pureté du cœur, indispensable pour notre propre sanctification. « Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu » (Mt 5, 8).
Dans son message pour la XXXe journée mondiale de la jeunesse en 2015 le pape François disait que dans la culture juive, le cœur est le centre des sentiments, des pensées, et des intentions de la personne humaine. Si la Bible nous enseigne que Dieu ne regarde pas les apparences, mais le cœur (cf. 1S 16, 7), on peut dire aussi que c’est à partir de notre cœur que nous pouvons voir Dieu. Cela parce que le cœur résume l’être humain dans sa totalité et dans son unité de corps et d’âme, dans sa capacité d’aimer et d’être aimé.
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