EV 708

Avec Marie, Mère de l’Eglise, annonçons l’Evangile…

Depuis saint Jean-Paul II, nous parlons beaucoup de nouvelle évangélisation de nos pays de vieille chrétienté. Le Pape François nous invite souvent à aller aux périphéries pour annoncer l’Evangile. Nos Evêques nous engagent sans cesse au témoignage et à la mission…

Que faisons-nous de tous ces appels lancés depuis des décennies ?

Quand allons-nous sortir de notre sommeil, de notre léthargie ?

Quand allons-nous arrêter de discuter, de palabrer sur tous ces sujets en élaborant toutes sortes de projets missionnaires qui n’aboutissent presque jamais ?

Quand allons-nous nous engager concrètement dans le témoignage chrétien.

En ce temps de Pâques, nous lisons les Actes des Apôtres où nous découvrons la vitalité de la première communauté chrétienne. Habités par la foi au Christ ressuscité, les premiers chrétiens se sont mis en route pour annoncer la Bonne Nouvelle sans se soucier des dangers et des persécutions.

Et oui, ils étaient habités et animés par la foi !

Et nous ? Qu’avons-nous fait de la foi de notre baptême ?

Voilà la vraie question. Voilà où se trouve la clé de la vitalité de notre vie chrétienne et de celle de nos communautés paroissiales.

Quels chrétiens sommes-nous ? Comment vivons-nous notre foi au quotidien ? Nos maisons sont-elles des lieux de foi, d’amour et de prière ? Savons-nous prendre du temps pour la lecture de l’Ecriture Sainte, pour la prière personnelle et en famille ? Sommes-nous fidèles à la messe dominicale et aux autres célébrations et rencontres proposées ? Sommes-nous prêts à nous engager dans le service de la communauté et de l’évangélisation ? Toutes les bonnes volontés sont bienvenues… Nous manquons de catéchistes, d’animateurs de chants, de bénévoles pour les sacristies et l’entretien des églises, de visiteurs de malades, etc.

Si chacun d’entre-nous prenait au sérieux sa vocation missionnaire reçue au baptême, comme nos communautés seraient plus rayonnantes et missionnaires !

La mission commence à genoux ! Ne nous contentons pas seulement de notre messe dominicale. Prenons le temps pour une ou plusieurs messes en semaine, pour participer aux différents temps d’adoration, aux chapelets proposés dans nos églises. C’est dans la rencontre avec le Seigneur que naîtra notre élan  missionnaire.

En ce mois de Marie, suivons son exemple, soyons attentifs aux sollicitations de l’Esprit-Saint  et avec elle, redisons sans cesse :

« Que ta volonté soit faite ».

Père Philippe