« Heureux qui craint le Seigneur » (Ps 111)
Dans la Tradition de l’Église catholique, le samedi est consacré à la Bienheureuse Vierge Marie. C'est l'occasion pour nous d'honorer la foi et l'espérance sans défaut de Marie le samedi saint.
Cette semaine, Jésus nous invitait à porter nos croix à sa suite, en union avec sa Croix.
Faisons donc nôtre les sentiments de la Sainte Vierge, spécialement lorsque nous nous mettons à douter au cœur de nos épreuves.
Au samedi saint, Jésus a été mis au tombeau. Tout semble fini.
Les disciples sont désemparés. Ils avaient mis leur foi et leur espérance en Jésus, le Messie attendu !
Les voilà enfermés dans leur peur, dans leur crainte des juifs. Vont-ils subir le même sort que leur Maître et Seigneur ?
Marie qui médite et garde la Parole dans son cœur, demeure ferme dans la foi et l'espérance.
Elle sait en qui elle a mis sa confiance. Elle sait qu'elle ne sera pas déçue. Sa joie sera à son comble au matin de Pâques.
D'une crainte à l'autre...
Habituellement quand nous disons que nous craignons quelque chose ou quelqu'un, cela veut dire que nous avons peur.
La crainte de Dieu est d'un autre ordre. Les théologiens parlent d'une crainte révérencielle.
Autrement dit, il s'agit de l'attitude humble de la créature vis-à-vis de son Créateur.
Nous exprimons, par exemple, cette « crainte » dans l'adoration du Saint-Sacrement,
« Le Puissant fit pour moi des merveilles,
saint est son Nom. »
Père Philippe