Sainte Élisabeth de Hongrie
Reine de Thuringe au 13ème siècle. Des franciscains allemands lui font découvrir l'esprit de saint François d'Assise. Elle décide alors de renoncer à une vie de luxe et de frivolité pour se mettre au service des pauvres.
Sa piété dérange et indigne la cour et notamment sa belle-mère.
Un jour, en entrant dans une église, la jeune épouse dépose sa couronne au pied de la croix. A ceux qui la critiquent, elle rétorque qu'elle ne saurait porter une couronne d'or quand son Dieu porte une couronne d'épine.
Veuve à 20 ans, elle refuse d'être remariée. Elle consacre désormais toute sa vie et son argent aux pauvres. Elle revêt l'habit du Tiers-ordre franciscain. Elle meurt à l'âge de 24 ans.
Elle a suivi son maître et Seigneur.
Elle a mis l’Évangile en pratique.
Elle a répondu à l'appel de Dieu.
Et nous ?
Répondons-nous à l'appel de Dieu ?
Ecoutons-nous l'ange de l’Église qui est à Laodicée : « Ainsi parle celui qui es l'Amen, le témoin fidèle et vrai (,,,) : Je connais tes actions, je sais que tu n'es ni froid ni brûlant -mieux vaudrait que tu sois froid ou brûlant – je vais te vomir de ma bouche ».
Oui, détournons-nous de tout ce qui entrave notre marche à la suite du Seigneur.
A la suite de sainte Élisabeth de Hongrie, brûlons d'amour pour notre Créateur et notre Sauveur. Il nous invite à la conversion. Il veut demeurer en nous, Ne baissons pas les bras, ne désespérons pas.
« Tous ceux que j'aime, je leur montre leurs fautes, et je les corrige ».
Rappelons-nous que Jésus est « venu chercher et sauver ce qui était perdu ».
Accueillons son invitation à la conversion.
Accueillons son pardon dans la célébration du Sacrement de la Réconciliation.
« Dieu qui as donné à sainte Elisabeth de Hongrie
de reconnaître et de vénérer le Christ dans les pauvres,
accorde-nous de servir avec une inépuisable charité
Père Philippe