Chers pères, chères toutes, chers tous,
Nous le savons, la situation de crise que nous connaissons va inévitablement renforcer les inégalités et toucher les plus fragiles de nos frères et sœurs. En effet, les plus vulnérables, du fait de leur handicap psychique ou physique, les personnes isolées, âgées, SDF, les familles entassées dans des logements exigus, celles carencées au niveau éducatif, affectif sont les plus a risque.
Passé le choc de l'annonce de la pandémie et du confinement les problèmes commencent a voir le jour : manque d'approvisionnement alimentaire ou sanitaire, fragilités psychiques, violences intrafamiliales, absence d'équipements informatiques...
La plupart des grandes associations ont dû fermer boutique, restent les plus petits, cœurs vaillants,et des organisations locales via les CCAS des communes, des permanences téléphoniques des services sociaux qui ne peuvent gérer que les urgences, avec des moyens très limités au niveau aide alimentaire. Heureusement toutes les expulsions domiciliaires officielles, coupures eau ou énergie sont suspendues.
Reste néanmoins ce besoin crucial de maintenir du lien et des aides de 1 ères nécessités aux plus fragiles. En lien avec les services existants et les réseaux associatifs qui essaient de trouver de nouvelles réponses, l'Eglise a à trouver sa place et prendre sa part dans cette période de crise.
Comment?
A écouter ce qui se passe dans notre diocèse, grâce aux informations que les uns et les autres nous font passer - merci -, à écouter ce qui se passe dans le secteur des aides publiques grâce aux informations données par ceux qui y travaillent -merci- il nous apparaît à ce jour que le moyen le plus sûr d'être utile, tout en respectant les consignes, est de passer par la déclaration de nos bonnes volontés aux CCAS. Plusieurs paroisses disent avoir déjà procédé ainsi avec succès. Certains ont ainsi été sollicités pour aider au portage des repas par exemple.
Pour que notre présence soit réelle, visible, ajustée, accueillie, il paraît toutefois bon, dans ce cadre, de présenter nos offres de services d'une manière groupée. Chaque CCAS dispose en effet d'un répertoire d'aides qu'ils ont validé comme fiables (la procédure étant plus ou moins stricte selon la taille de la ville concernée).
Pour y figurer et faciliter leur travail, il paraît juste de demander notre inscription non pas individuellement mais :
- soit au titre d'associations fonctionnant encore en précisant les services offerts lorsque c'est le cas,
- soit au titre de paroisse en réunissant alors toutes les offres d'aides qui peuvent naître dans une communauté (argent, personnes acceptant de distribuer des aides alimentaires, dons de nourriture, disponibilité pour prendre des nouvelles des plus isolés par téléphone...).
Il convient bien sûr aussi d'écouter leurs besoins de et de nous engager à chercher à y répondre par les bonnes volontés de notre réseau.
L'état lui-même réfléchit à la mise en place d'une plate-forme de missions bénévoles qui pourraient être assurés par des services civiques. Nous pourrions réfléchir à faire de même localement. (voir le lien vers l'article de la Croix en fin de mail).
Merci de continuer de partager via ce mail vos idées, expériences, questions.
L'équipe de la Communion Béthléem s'engage à essayer de continuer de maintenir le lien entre nous.
En communion de prière,
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Pour le service des pauvretés du diocèse d'Aix et Arles
-Communion Béthléem-
Juliette Gaté
06 58 82 10 05
Réserve civique : « On peut participer à des missions bénévoles de chez
soi »
http://www.la-croix.com/France/Exclusion/Reserve-civique-On-peut-participer-missions-benevoles-chez-soi-2020-03-24-1201085701 [1]
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Pour le service des pauvretés du diocèse d'Aix et Arles
-Communion Béthléem-
Juliette Gaté
06 58 82 10 05