LA TENDRESSE DE DIEU
C’est depuis 1992 que l’Eglise universelle célèbre tous les 11 février, en la fête de Notre Dame de Lourdes, la journée mondiale du malade. Cette année, le thème de cette journée est : « le don de soi au service des personnes les plus fragilisées. »
Dans les diocèses français, cette journée mondiale des malades, se vit le dimanche le plus proche du 11 février en un « dimanche de la santé ».
Oui, l’Eglise est bien présente sur le terrain de l’accompagnement, et elle rappelle à chacun que l’accompagnement des personnes souffrantes et la préservation de la santé sont des priorités évangéliques. « Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi je vous soulagerai » Mt 11, 28 dit Jésus. Elle assure dans le monde, cette présence de prière, d’encouragement aux associations caritatives, et aussi en action. En effet, l’Eglise est à l’initiative de nombreux mouvements d’aide aux personnes fragilisées. Le pape François appelait le mouvement Caritas internationalis à être « la caresse de l’Eglise à son peuple, la caresse de l’Eglise-mère à ses enfants, sa tendresse et sa proximité ». Cependant, cela reste une nécessité pour chaque baptisé de mettre en œuvre la tendresse de Dieu au cœur du quotidien de nos vies.
Nécessité de prier : C’est évidemment le sens premier de ce dimanche qui appelle chacun de nous à prier pour les personnes les plus fragilisées.
Nécessité d’encourager : Il est également vital, d’encourager tous ces volontaires, qui partout en France, dans la discrétion et la simplicité, que ce soit dans les plus petit villages ou dans les hôpitaux, se rendent présents au jour le jour, au malade, à l’autre, à celui qui est seul isolé. Cet encouragement peut se faire par l’expression de notre bienveillance envers les membres aidants des diverses associations ; à l’évidence, par nos dons réguliers ou ponctuels aux associations caritatives ; et si possible, par notre propre action.
Nécessité de le vivre : Nous ne pouvons pas tous être engagés dans des mouvements caritatifs, mais, qui que nous soyons, nous avons à être, nous-même, là où nous sommes, des dispensateurs de la tendresse de Dieu. Le Père Ludovic FRERE, recteur du sanctuaire Notre Dame du Laus, reprenant l’enseignement du Pape François, disait : « cette mission n’est pas réservée aux seuls mouvements caritatifs : chacune de nos paroisses devrait se présenter comme une caresse de l’Eglise à la population qui habite son territoire. Chaque service – des funérailles à la catéchèse, de la visite aux malades jusqu’à l’animation liturgique - devrait apparaitre comme une caresse de la communauté chrétienne au monde ».
Il y a 40 ans, Stan Rougier disait déjà : « Dans un monde où l’attaque précède la rencontre, où le procès d’intention précède l’écoute […], si je parie sur la tendresse, c’est parce que sans elle, nous allons tous devenir fous. »
La tendresse est une urgence pour le monde !
Philippe VINCENT – Diacre permanent.
Pape François, Audience aux membres de Caritas Internationalis , 16 mai 2013.
Père Ludovic FRERE « la tendresse de Dieu » ed. ARTEGE 2015. P.119.
Stan Rougier – « l’avenir est la tendresse » Ces jeunes qui nous provoquent à l’espérance – Ed. Salvator. 1981. P 34.