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Confinés ! Méditons et prions : n°7

Psaume 22 (23)

Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi, Seigneur.

Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d’herbe fraîche,
il me fait reposer.

Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l’honneur de son nom.

Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure.

Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.

Grâce et bonheur m’accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j’habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.

La méditation proposée par le père Richard Brunet, curé de Salon-de-Provence et Grans

Dans ce temps troublé que nous traversons, redécouvrons le Psaume 22 que la liturgie nous propose en ce lundi, peut-être en contemplant la fresque de la catacombe de Saint Calixte à Rome.

Ce psaume que nous connaissons si bien, redécouvrons-le à neuf et, grâce à la fresque, contemplons-le de nouveau.

C’est un psaume pour temps difficiles, pour ceux qui traversent les ravins de la mort, pour ceux qui sont dans l’ombre, pour ceux qui se perdent, assaillis par des ennemis.

C’est un psaume de promesses pour demain et pour aujourd’hui, dans la certitude qu’Il est fidèle celui qui m’a dit « jamais je ne te lâcherai, jamais je ne t’abandonnerai » (He 13, 5) ; c’est un psaume de confiance en Dieu qui part inlassablement à ma recherche pour me ramener sur ses épaules.

Redécouvrons ainsi la tendresse du berger, sa sollicitude, sa prévenance, sa force.

Redécouvrons qu’Il est pour moi une armure, un bouclier.

Redécouvrons qu’Il me rassure et qu’Il me protège.

Qu’il est beau ton visage ô Christ, celui de cette fresque, celui de ce psaume qui me parle de toi. Que portes-tu dans ce panier sinon ce repas que tu vas me servir, toi qui me veux tant de bien.

Dans ce temps de vallée d’ombre et de désert, dans ce temps confiné où nous pouvons nous sentir seuls, où les relations sont changées, où l’eucharistie se vit à distance, ce psaume chante la fidélité de Dieu, sa présence là, à mes côtés avec moi, pour moi.

Ce psaume me fait redécouvrir une présence intime, secrète, discrète, mais réelle sur le chemin de ma vie.

Ce psaume m’invite à plonger dans la tendresse de Dieu !

Ce psaume chante en fait l’incarnation du Verbe qui s’est fait chair et « qui a demeuré parmi nous » (Jn 1, 14).

En méditant ce psaume, en contemplant la fresque de Saint Calixte, réécoutons saint Jean : « Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné son fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jn 3, 16).

Oui Seigneur, tu es mon berger !

Fresque des catacombes Saint Calixte à Rome

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