septième jour du pèlerinage: au coeur de la Passion du Christ, la prière

Cette journée nous a confrontés à "l'innommable" (sens du mot Shoah) tant par le mémorial Yad Vashem concernant les atrocités de la deuxième guerre mondiale envers le peuple juif que par le chemin de la Passion du Juste innocent qu'est le Christ venant porter le poids de nos péchés.

Nous fûmes tout particulièrement éprouvés par l’évocation du million et demi d'enfants juifs massacrés dans les camps de la mort. Mais l'allée des justes (ceux qui ont sauvé des juifs et qui n'ont pas craint ainsi de risquer leur propre vie) nous montre que l'atrocité elle-même peut susciter un dévouement et un courage sans faille qui ne laisse pas le dernier mot au Mal.

C'est ce Mal que Jésus a porté dans sa Passion jusqu'à la croix.Il a supporté tout cela pour aller jusqu'au bout de sa mission: tout remettre entre les mains du Père, quand cloué sur la croix, il peut enfin dire"Tout est accompli."

Sur ce chemin nous l'avons vu en prière: au "Pater" quand il nous donne la prière des enfants de Dieu; sur le mont de oliviers face à Jérusalem quand il pleure sur cette ville qui ne l'a pas accueilli et n'a pas su entrer dan son message de paix; à Gethsémani quand au cœur même de l'angoisse il se remet totalement à la volonté du Père; quand sur la croix il pardonne à ceux qui l'ont crucifié.

L'eucharistie au Saint Sépulcre, comme toutes nos messes, fut la célébration de la victoire de l'amour et du don sur le Mal. Oui la ténèbre est vaincue dans la lumière pascale: Christ est vraiment ressuscité! ALLELUIA!

évocation de l'éducateur Jonas Korkzac du ghetto de Varsovie qui accompagna les enfants dont il était chargé jusqu'aux camps de la mort. Nous avons aussi l'arbre planté pour le juste Oscar Schindler, et bien entendu évoqué l'abbé Fernand Singerlé, curé de Meyrargues qui a protégé des juifs et sauvé des résistants français.

flamme qui brule perpétuellement au milieu des noms de tous les camps de la mort, dont malheureusement celui de Drancy. Nous pensons aussi que chez nous aux Milles, il y avait un camp de transit.

enseignement du Père Moïse sur le lieu où Jésus a donné le Notre Père à ses disciples

A Gethsémani, un olivier bimillénaire qui nous rend contemporains de la prière de Jésus au soir de son arrestation

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