Eau Vive n°622

« Oui, le Seigneur te gardera de ton départ jusqu’à ton arrivée,

dès maintenant et toujours. » Ps 121, 8

C’est bien ce que nous pouvons demander dans la prière confiante au Seigneur : que durant cet été, de quoi qu’il soit fait, Il nous garde en toutes nos voies.

Rien de ce qui fait notre vie n’est étranger au Seigneur, rien ne le laisse indifférent de ce qui constitue notre existence.

La Bible ne cesse de nous montrer un Dieu qui chemine aux côtés de son peuple, qui l’accompagne et lui montre les bons sentiers. Dieu est « avec nous », tel est son nom, telle est son identité.

En retour il nous appartient d’être « avec Lui » sans cesse, que nous travaillions ou nous nous reposions. A la veille d’entreprendre un grand voyage, le jeune Tobie trouvera un compagnon de route, l’ange Raphaël (mais il ne découvrira pas tout de suite son identité) pour ne pas être seul dans son périple.

Dieu ne nous laisse pas avancer seul, alors au seuil de cet été, puissions-nous invoquer notre ange gardien pour qu’il nous accompagne et nous protège. Qu’il ne se passe pas une journée sans que nous prenions un temps avec lui pour nous tourner vers le Père et lui rendre grâce, le remercier et lui demander aide et protection.

Une résolution pour cet été : QUE PAS UN JOUR NE SE PASSE SANS UN MOMENT D’AMITIÉ AVEC LE SEIGNEUR.

A chacun de trouver son rythme, le lieu et la forme, et restons aussi en communion de pensée et de prière avec nos frères et sœurs de l’Unité Pastorale pour que le mois de septembre nous retrouve reposés et pleins de dynamisme pour l’année qui vient.

Père Bruno

Une prière de l’été :

Tu es le Seigneur des vacances, pas seulement des vacances scolaires ou des congés payés !
Non ! Le Seigneur de la vacance, du vide. Nous, nous aimons les vacances pour faire le plein d’énergie, de santé et de bonne humeur.
Nous disons que la vie quotidienne nous épuise, nous vide. En fait, notre cœur n’est pas souvent vacant pour être à ton écoute. Le travail, les soucis, les détresses y sont des locataires encombrants que nous ne pouvons ou nous ne voulons pas chasser. Pour emménager dans notre cœur, tu voudrais bien, Seigneur, qu’il y ait un peu de place, un peu de vide. Si nous te faisons un peu de place, c’est dans un recoin d’une vie encombrée. Toi, Seigneur, qui attends la moindre vacance pour t’installer aux cœurs des hommes,
Aide-nous à rentrer en vacance,
Sois le Seigneur de l’éternel été, Donne-nous la plénitude de la tendresse, la liberté de ceux qui courent annoncer à tous vents que tu es venu habiter chez eux, leur apportant la joie.

                      Auteur inconnu